Gyoarfahim

Rien à voir avec l'Ally, juste une inspiration soudaine.

LA zik : http://rapidshare.de/files/31090678/Band_Of_The_Coldstream_Guards_-_The_British_Grenadiers.mp3.html

Le Seigneur de Guerre Gyoarfahim, autoproclamé Maître de Chaos, avait annoncé sa venue deux jours auparavant. Comme à son habitude, il avait prévu une entrée grandiose, à bord de son Super Destroyer, le Retaliator, escorté par un millier de chasseurs de cérémonie. Le seigneur Gyoarfahim avait hérité du Retaliator lors de la bataille qui permit de reprendre le contrôle d’un système rebelle. Bataille durant laquelle il s’était distingué en faisant preuve d’un courage exceptionnel : lui et son escadron de Vengers avaient détruit le relais principal du générateur chargé d’alimenter en énergie les batteries des turbo-lasers du Vaisseaux Amiral adverse. Coup d’éclat qui permit de mettre fin au conflit quelques jours plus tard.

Aujourd’hui se tenait l’Assemblée Générale des Seigneurs de Guerre, en vue de statuer sur le sort d’un consortium économique récalcitrant. Le Retaliator avait été aisément reconnu par la foule grâce à la traînée bleutée particulière qu’il laissait lors de son entrée dans l’atmosphère, artifice qui avait le don de réjouir les enfants et leurs parents.
Le balai aérien commença alors que le Super Destroyer se stabilisa au dessus de la Place du Congrès, masquant la lumière du soleil, qui fut remplacée par un jeu d’éclairages colorés. Les pilotes des chasseurs de cérémonie redoublaient d’audace et d’habileté en exécutant les acrobaties les plus folles. La légende raconte que Gyoarfahim avait un jour humilié son adversaire lors d’une joute spatiale en réalisant une figure complexe avant de pulvériser son ennemi.

Le balai prit fin par un vol en rase-mottes époustouflant qui arracha des cris de frayeur aux spectateurs. Toutes les lumières s’éteignirent, le sas principal du Retaliator s’ouvrit. Le Venger personnel du Seigneur Gyoarfahim jaillit hors du hangar, accompagné d’effets pyrotechniques et de fumées aux couleurs de l’Empire. L’appareil fit quelques voltiges et alla se poser devant les marches du Congrès Impérial, où se tenaient les onze autres Seigneurs de Guerre, ainsi que l’Empereur lui-même. Le cockpit du Venger s’ouvrit et Gyoarfahim sortit d’un bond de l’appareil, faisant virevolter sa cape sombre, signe distinctif de son rang. Il se dirigea vers l’empereur et le s’agenouilla pour le saluer. Ce dernier lui fit signe de se lever et commenta son arrivée en souriant. Les Seigneurs plus anciens regardèrent Gyoarfahim avec un air méprisant ; aucuns d’entre eux ne parvenait à accepter qu’un officier si jeune –et si indiscipliné- puisse avoir été promu Seigneur de Guerre. Les treize patriciens gravirent les marches du Congrès et disparurent dans l’immense Salle des Pas Perdus.

chapeau bas

Comme j'étais super chaud ce matin j'ai pondu la suite...
Un peu stéréotypé mais bon, c'est de l'impro^^

LA zik : http://rapidshare.de/files/26398868/4-09-Sending_a_Dream_into_the_Universe.mp3.html

La campagne Lambda était vouée à l’échec. Gyoarfahim le savait depuis le début, depuis qu’il avait reçu l’ordre de mission des mains de l’Empereur. L’ennemi était mieux équipé et mieux préparé, il n’avait aucune chance. Pourquoi l’avait-on envoyé seul pour cette mission ? Pourquoi ne pas lui avoir envoyé les renforts qu’il avait tant sollicités ? La réalité était pourtant criante : la jalousie de ses pairs était à l’origine de ces incohérences. Il payait aujourd’hui l’ombre qu’il avait fait à tous les éminents Seigneurs de Guerre lors de son adoubement précoce. Gyoarfahim se sentait révolté et impuissant face à cette injustice. Malheureusement il était trop tard pour pleurer sur son sort. La bataille faisait rage et la débâcle menaçait son armée. Nul besoin de simulation, les forces en présence dénotaient sans ambiguïté l’issue de l’engagement : que pouvaient le Retaliator et son millier de chasseurs face à une douzaine de Croiseurs Intercepteurs et un Destroyer Amiral ?

Le Seigneur Gyoarfahim fut tiré de sa torpeur par l’alerte de niveau 4 qui venait de se déclencher. L’Officier Second s’adressa à lui :
-Monsieur, le générateur du bouclier principal est passé sous la barre des 15%, il faut ordonner la retraite immédiatement ou faire évacuer le vaisseau, il en va de notre survie.
Gyoarfahim se leva et lui répondit :
-Combien de chasseurs sont encore intacts ?
-Plus de la moitié d’entre eux ont déjà péris monsieur.
-Paix à leurs âmes, rappelez les autres.

Le Seigneur de Guerre réalisa pleinement l’horreur de la situation, il connaissait le nom de chaque pilote et avait été à l’Académie avec nombre d’entre eux. L’évidence le hantait : même s’ils tentaient d’évacuer le vaisseau, les sondes de sauvetages seraient poursuivies et abattues. Il n’y avait qu’une seule issue possible : la mort. Cette idée assombrit encore son visage, déjà meurtri par l’amertume. Il avança jusqu’à la fosse d’équipage et contempla la flotte ennemie à travers la baie vitrée de la passerelle de commandement. En face de lui se dressait fièrement le Vaisseau Amiral adverse. Il savait que le président du consortium économique rebelle s’y trouvait, désireux d’assister à la première défaite de l’Empire. Une pensée lui fit alors l’effet d’un coup de poing. Il lui était impossible de gagner cette bataille, mais il pouvait tenter de sauver l’honneur et ainsi prouver sa valeur aux Seigneurs de Guerre qui désiraient tellement provoquer sa honte. Il se tourna vers son Second :
-Quel est l’état de notre armement balistique ?
L’Officier Second parut étonné par un si soudain dynamisme et répondit :
-Nous disposons encore de 30 torpilles à ions monsieur, c’est insuffisant pour inverser le cours des événements.
-Et qu’en est-il de nos missiles à noyau léger ?
Le Second s’interloqua :
-Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, les missiles à noyau léger ne sont d’aucune utilité en dehors d’une atmosphère terrestre.
-Walter, répond à ma question ! rétorqua Gyorfahim.
-160 missiles monsieur.
-Parfais, ordonne leur armement et prépare une annonce à tout l’équipage.
-Sauf votre respect monsieur je…
-Fais ce que je te dis ! hurla le Seigneur de Guerre.
-Bien monsieur.
Un instant plus tard Gyoarfahim se pencha vers la fosse de pilotage et ordonna :
-Poussez les réacteurs au maximum de leur capacité, ne tenez pas compte des indices de surchauffe.
L’équipage s’exécuta. Le Seigneur dégaina alors son pistolaser et pulvérisa les terminaux de commande de l’appareil. L’Alerte Suprême se déclencha tandis que les pilotes le dévisagèrent sans voix
-Faites saboter les commandes de la salle des machines.
L’Officier Second s’approcha alors de Gyoarfahim en lui tendant l’émetteur du système de haut-parleurs interne. Il le saisit, se tourna vers l’espace et s’éclaircit la voix.

Soldats ! Nous savons tous que la bataille est perdue. L’ennemi est plus fort que nous, nous sommes vaincus ! Libre à vous de d’abandonner votre poste et de tenter de sauver votre vie, mais sachez que l’ennemi sera sans merci et qu’il rattrapera les fuyards pour les abattre ! Alors si nous devons tous périr ici, aujourd’hui, face à ce fils de pute de président rebelle, je propose d’emporter sa tête en enfer ! Le Retaliator est maintenant lancé à pleine puissance vers le Vaisseau Amiral ennemi sans possibilité de faire machine arrière. La totalité de notre armement balistique est armé et fera rougir de honte le Diable en personne lorsque nous entrerons en collision avec notre adversaire.

Gyoarfahim marqua une pause pour reprendre son souffle et reprit calmement :

Ce fut un honneur de combattre à vos cotés, mes frères. Je vous promets de plaider en votre faveur lorsque nous serons face au Grand Créateur, ou à son homologue infernal, Lui seul décidera. Je vous dis au revoir mes amis, loué soit l’Empire !

Gyoarfahim brisa le microphone, ajusta sa cape et marcha vers la proue du Retaliator pour faire face à son destin funeste.

Juste avant l’impact, il murmura ces mots : Dolce et decorum est pro patria mori – Il est est beau et doux de mourir pour la patrie.

Citation :

face à ce fils de pute de président rebelle,

Jolie insulte

Nan mais attends quel salaud lui aussi de venir narguer Gyo RP...

sorry je l'enleve vers 21h ce soir

Petite inspiration instantannée, c'est pas fini, je pondrai la suite quand je serai à nouveau inspiré...

(pour ceux qui veulent la musique d'ambiance qui va avec contactez moi sur msn...)

LA zik : http://rapidshare.de/files/26398592/DJ_Duro___The_Prophet_-_Shizzle_The_Remix.mp3.html

-Commandant ! Douze croiseurs impériaux à 3h !
-Et merde ! s’exclama le Seigneur de Guerre Gyoarfahim.
-Commandant ! Huit croiseurs impériaux et un Destroyer Amiral à 9h ! Nous sommes cernés !
-RETRAITE ! RETRAITE ! Faites rentrer les chasseurs ! Poussez les boucliers à 110% et entamez la procédure Hyperespace !
-Commandant ?
-Quoi encore ? rugit Gyoarfahim.
-Un appel urgent de la part de la Centrale de Régulation du Trafic Spatial.
Gyoarfahim enleva son casque et interrompit sa simulation de joute spatiale.
-Gyoarfahim, Seigneur de Guerre, j’écoute. fit-il avec son air ironique habituel.
-Ici le CRTS, demandons confirmation de vos coordonnées de position spatiotemporelle.
Le Seigneur de Guerre fit un signe à son Second qui se dirigea vers un des officiers TeleCom.
-Bien reçu. confirma la voix.
Gyoarfahim traversa la passerelle tout en écoutant l’agent du CRTS et prit place sur chaire de commandement.
-…subit en ce moment une attaque de la part d’une armada de pillards dans le système Omicron-278 de la Galaxie de l’Hydre. Le dernier rapport d’assaut que nous avons reçu avant que leur émetteur ne soit détruit fait état d’une quinzaine de frégates légères et de six croiseurs de type C-3…
-Pourquoi ne pas envoyer un escadron de la FIR¹ dans ce cas ? interrogea Gyo.
-Vous n’êtes qu’à quelques parsecs de la balise Hyperespace du système Omicron-278, vous arriveriez bien plus vite pour secourir le convoi. répondit la voix.
-Très bien j’amorce la procédure de saut spatial, j’attends votre signal. Terminé.
Gyoarfahim tendit son oreillette à l’Officier Second, se leva, s’avança vers la fosse d’équipage et annonça d’un ton ferme :
-Activez les boucliers de combat et enclenchez la propulsion en mode poursuite. Ils vont en tirer une de gueule quand on leur tombera dessus. ajouta-t-il à mi-voix.
Il regagna ensuite la chaire de commandement, mais ne s’y assis pas. Il se sentait toujours plus menaçant quand il restait debout ou qu’il arpentait la passerelle en faisant virevolter sa cape, signe de son haut rang au sein de l’Empire. Un Seigneur de Guerre se doit d’avoir du style quand il combat, pensait-il lors de chaque bataille, surtout lorsqu’il s’agissait d’affronter une horde de pirates de l’espace, population qu’il détestait par dessus tout à cause de son goût prononcé pour l’ordre et l’organisation.
L’officier Second capta son regard en lui annonçant :
-Confirmation des coordonnées de l’assaut par le CRTS, ils attendent notre signal pour générer la porte de saut.
Il lui tendit alors la commande d’activation du signal positionnel.
Gyoarfahim patienta un instant, inséra sa clef d’accès et tapa le code d’activation.
L’éclairage de la passerelle vira alors au rouge et l’alarme de saut spatial se déclencha, avertissant l’équipage de la manœuvre. Il fixa à nouveau la baie centrale et déclara d’une voix claire et forte :
-Contrôle des paramètres ! Etat de la propulsion ?
-Mode poursuite opérationnel. attesta un pilote de la fosse d’équipage.
-Etat des boucliers ?
-Boucliers de combat poussés à 110%. répondit un autre pilote.
-Variables d’environnement ?
-Variables stables, rien à signaler. rétorqua un troisième.
-Genèse de la porte de saut ?
-Genèse en cours, opérationnelle dans 10 secondes…9…8…
-Etat global du vaisseau ?
-Paré au saut spatial… 3…2…1… Ouverture de la porte de saut.
Gyoarfahim jubilait, il avait toujours adoré l’ambiance solennelle de cette manœuvre. Il patienta un instant, savourant son effet, et déclara :
-Poussée à 80%, activation des modules stabilisateurs.
-Modules activés, contact dans 5 secondes…4…3…2…1…Contact.

La proue du Retaliator fit onduler la surface éthérée de la porte. Elle disparut progressivement du champ de vision de la passerelle de commandement, qui franchit également la porte un instant plus tard. La vue de Gyoarfahim se brouilla une fraction de seconde lorsque la baie centrale traversa la distorsion spatiale. Il pouvait ressentir les subtiles vibrations que provoquaient le saut, malgré l’action des modules stabilisateurs dernier cri.
Les secondes qui suivirent le firent frémir d’excitation. Au loin se déroulait la bataille inégale entre les faibles forces du convoi marchand et les féroces pirates. Gyo ordonna à son second de larguer immédiatement une sonde modulatrice pour déterminer avec exactitude les forces en présence et annonça d’une voix suffisamment forte pour que toute la passerelle l’entende malgré l’agitation qu’entraînaient les processus post saut spatial :
-Messieurs, ces damnés pirates ne tarderons pas à nous remarquer, ils ne doivent en aucun cas nous échapper ! Nous sommes ici non seulement pour porter secours à un convoi en difficulté, mais aussi pour démontrer à ces pillards qu’on ne plaisante pas avec l’Empire ! Cette bataille doit servir d’avertissement et d’exemple pour cette race de chiens de l’espace !
L’officier second l’interrompit alors :
-Monsieur, les pirates disposent encore de treize frégates légères et la coque d’un seul des six croiseurs C-3 a été endommagée. Toutes nos simulations nous promettent une victoire totale. Cependant, l’ennemi nous a repéré et commence déjà à réduire la puissance de ses boucliers pour fuir plus rapidement.
Le Seigneur de Guerre fronça les sourcils, s’assis et répliqua :
-Combien de temps avant qu’ils ne puissent activer la propulsion hyperespace ?
-Neuf minutes seulement monsieur. répondit le Second en baissant la tête.
-On va se les faire !
-Sauf votre respect monsieur, toutes nos simulations indiquent qu’ils auront disparus avant même que nous n’ayons atteint notre vitesse maximale et…
Gyoarfahim se leva d’un bon et trancha :
-Je refuse de me laisser semer par une bande de truands couards !
Il s’élança en direction de la passerelle en hurlant ses directives :
-Amorcez la propulsion anti-matière² et poussez les machines à 150% !
Un pilote lui répondit timidement :
-Commandant, la propulsion anti-matière demande beaucoup trop d’énergie, et la poussée à impulsion ne pourra tenir longtemps à un tel surrégime.
-Le Retaliator est un Super Destroyer de classe Extreme, il a été conçu pour surclasser les chasseurs en vitesse pure ! aboya le Seigneur de Guerre.
-Mais monsieur… tenta le pilote.
-Il n’y a pas de mais ! Ce vaisseau à une supernova dans le ventre et il est capable de rattraper ces enfoirés de pirates ! rugit-il.
Le pilote interrogea le Seigneur de Guerre du regard, en attente d’instruction.
-Amorcez la propulsion anti-matière, propulsion à impulsion poussée à 150%. répéta-t-il. Economisez de l’énergie sur tous les systèmes non indispensables. Réduisez la puissance des boucliers, désactivez le générateur de gravité, diminuez la précisions des capteurs électromagnétiques… Et désactivez l’éclairage !
La passerelle fut aussitôt plongée dans l’ombre, fusionnant avec le néant intersidéral. Seuls clignotaient encore les tableaux de commandes des pilotes. Gyoarfahim s’agrippa à la rampe de sécurité de la plateforme de commandement au moment ou la gravité artificielle s’atténua avant de disparaître complètement.
D’ordinaire silencieux, le Retaliator se mit à vrombir sourdement lorsque la propulsion anti-matière fut amorcée. De plus, de nombreux signaux sonores indiquaient une surchauffe des réacteurs à impulsion, si bien qu’un vacarme quasi infernal emplit la passerelle de commandement alors que le vaisseau prenait de la vitesse. Gyoarfahim, nerveux, ne cessait de fixer les vaisseaux pirates qui semblaient s’éloigner inexorablement, laissant derrière eux les semi épaves du convoi marchand qui avait beaucoup souffert de l’assaut et qui s’écartaient hâtivement de la trajectoire du Super Destroyer.
Soudainement, le grondement sourd fit place à un faible sifflement, tous ressentirent vivement l’accélération fulgurante due à la propulsion anti-matière qui avait fini par se déclencher un instant à peine avant que la jauge d’état général du vaisseau n’atteigne la limite supérieure de la zone rouge. Gyoarfahim retrouva alors le sourire narquois qui illuminait d’ordinaire son visage avant une bataille gagnée d’avance, tandis que l’inertie due à l’accélération l’écrasait sur son siège.

¹ : Flotte d’Intervention Rapide.
² : Propulsion anti-matière : module expérimental installé par l’ancien propriétaire du Retaliator.

la suite la suite !!!

encore une histoire !!! une histoire!

on se croirait avec pere castor ...

Bah la suite est dans ma tête depuis longtemps, mais j'ai trop la flemme de tout tapper, vivement qu'on puisse s'implanter l'USB dans le c**...

Ba au lieu de poster toutes tes conneries sur le forum, t'arrete et tu te concentre a CE post !

En tout cas je dois dire que j'suis assez fan de ton style ... (d'écriture hein) lol

Hey j'avais pas vu ton dernier post Fafy chéri (oui oui d'écriture je sais, no stress^^).

Un jour viendra, je vivrai de ma plume! Mais bon, d'ici là faudra te contenter de quelques petits bout par-ci par-là. (mais si ça t'intéresse contacte moi sur msn je te filerai quelques extraits de mon projet long terme...)

Y avait Thazz1 ki vivait de sa plume non?
Chai plus skil devient mnt

Faut que t'arrete la drogue Gyo !!!!

Sympa tout ca

Ouijesaisonsenfou mais c'est juste pour dire que j'ai uploadé les musiques qui m'inspirent. >> en intro de chaque RP.